New York Times : la dérive dictatoriale d’Erdogan

Turkish prime minister Recep Tayyip Erdogan stands on stage after a speech at the end of a ceremony marking the anniversary of the death of Jelaleddin Mevlana Rumi, Sufi mystic, poet and founder of the sufism, on December 13,2013, at Ulker Sports Arena in Istanbul. The dervishes are adepts of Sufism, a mystical form of Islam that preaches tolerance and a search for understanding. Those who whirl, like planets around the sun, turn dance into a form of prayer. Some say the whirling dervishes belong more to the central, conservative city of Konya, where the father of Sufism, Mevlana Jalaluddin Rumi, lived in the 13th century, than to the cosmopolitan modern city. AFP PHOTO / OZAN KOSE

Le président turc a de nouveau franchi la ligne rouge dans une récente interview en faisant allusion à l’Allemagne hitlérienne

Les pires craintes des partenaires occidentaux d’Ankara se sont réalisées après la victoire de Recep Tayyip Erdogan aux élections législatives turques.

La référence à Hitler
Le président turc a de nouveau franchi la ligne rouge en faisant allusion à l’Allemagne hitlérienne, écrit le journal américain New York Times.

Dérive autoritaire
« Depuis son arrivée au pouvoir il y a dix ans, il s’est servi de ses fonctions ministérielles et puis présidentielles pour supprimer les médias, les syndicats et d’autres opposants », indique le quotidien.

Les pires craintes occidentales concernant le comportement du président turc se sont confirmées après la victoire de son Parti de la justice et du développement aux élections parlementaires de novembre dernier.
Erdogan refuse de lutter contre Daech tant que Assad est au pouvoir
Avant le vote, M.Erdogan avait repris sa guerre contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans l’objectif de relever sa cote de popularité, tandis qu’après le scrutin le président s’en est pris au Parti démocratique du peuple qui défend les droits des minorités ethniques, dont les Kurdes, au sein du parlement, rappelle le quotidien.
« Erdogan aurait pu mettre un terme à la guerre et entamer le processus d’intégration des Kurdes dans la vie politique turque, mais au lieu de cela il progresse dans le sens opposé, ce qui pousse de plus en plus de gens à se radicaliser », écrit le NYT.

Dans le même temps, le président turc ne prête pas assez d’importance à la lutte contre l’Etat islamique (Daech), attisant ainsi les tensions dans la région, estime le journal. (ici)

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