6 ans après son éclatement, l’affaire Bygmalion refait à nouveau surface en France et l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, se retrouve en très mauvaise posture. Suite à une décision prise par le Conseil Constitutionnel ce vendredi 17 mai 2019, il sera bel et bien jugé dans le cadre de cette affaire.
La défense de l’ancien président a critiqué cette décision. « Peut-on sanctionner deux fois la même infraction ? Telle est la question qui vous est posée aujourd’hui », a lancé l’avocat de Nicolas Sarkozy, Maître Emmanuel Piwnica. La défense considère, en effet, que l’ancien président ne pouvait être sanctionné à deux reprises pour la même infraction.
A titre de rappel, Bygmalion est le nom du cabinet sollicité par l’ancienne UMP (Union pour un mouvement populaire, actuel Les Républicains) pour l’organisation de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012. Le parti, avec plusieurs de ses ténors à l’instar de Jean-François Copé et de Nicolas Sarkozy, est accusé de dépassement de plafond de financement de campagne et de factures frauduleuses. Nicolas Sarkozy, par ailleurs, fait l’objet d’autres accusations, dont la plus importante concerne le financement de sa campagne électorale de 2007 par l’ancien leader libyen Mouamma Kadhafi et par Liliane Bettencourt, surnommée l’Héritière de l’Oréal.