Il semble que, réellement une damnation pèse sur Nidaa Tounes. Et le comble que ceux qui prétendent en être les ténors sont dans une attitude des plus passives voire attentiste.
L’effritement du parti de BCE, mal légué, n’a pas été, comme tout le monde le sait, sans affecter la solidarité de son bloc parlementaire qui perd ses membres l’un après l’autre. Et l’on se demande que fait Soufiane Toubal, président de ce groupe qui à ce rythme risque de terminer le mandat au dernier rang.
Ce mardi 4 avril 2017 a vu la démission de ce bloc de la députée Leila Ouled Ali, jusque-là très discrète.
Elle est de ce fait, la 29e élue de Nidaa à démissionner du bloc parlementaire pour rejoindre la liste de ceux et celles qui l’ont précédé dont Bochra Belhaj Hmida, Khemaies Ksila, Abdelaziz Kotti, Hachemi Ben Fredj, Hassouna Nasfi, Leila Hamrouni, Olfa Soukri, Zohra Idriss, Sabrine Goubantini, Mohamed Troudi, Sahbi Ben Frej et bien d’autres.
Leila Ouled Ali explique sa démission par l’échec de toutes les tentatives visant à réformer les méthodes de travail au sein du bloc. Il faut dire que plusieurs autres élus de Nidaa se plaignent des méthodes de travail imposées depuis l’arrivée de Toubal à la tête du bloc.
Alors que Leïla Ouled Ali préciser qu’elle démissionne du bloc parlementaire mais qu’elle reste membre du parti vainqueur des dernières législatives, Soufiane Toubal affirme, pour sa part, que l’élue a démissionné du bloc et que dans tout au plus cinq jours, elle ne revenait pas sur sa décision, elle sera exclue du parti comme ça a toujours été le cas.
Toubal annonce l’arrivée de nouveaux membres dans son bloc parlementaire sans en préciser ni l’origine ni les noms.