Alors qu’il tente, tant bien que mal, de rassembler ce qui reste de ses miettes, Nidaa Tounes aurait fait face, ce mercredi 17 mai 2017, à la démission collective de son bureau régional de Bizerte, à Joumine, selon des informations rapportées par Mosaïque FM. Le même jour, de bon matin, le parti a convoqué la presse tunisienne pour lui faire part de ses dernières solutions pour se sauver des conséquences désastreuses de la guerre fratricide qui le secouent.
Khaled Chouket, Sofiene Toubel et Borhène Bsaies ont animé la conférence de presse. Ils ont annoncé la création de trois structures internes au sein du parti : le conseil supérieur pour les compétences, la commission des affaires politiques et le centre de réflexions et d’études.
Le premier sera opérationnel dès les prochaines municipales. Le second aura pour tâche d’évaluer les discours politiques et de défendre Nidaa Tounes. Quant au troisième, comme l’indique son nom, il aura pour mission d’élaborer des idées et des projets politiques.
Autre fait constaté chez Nidaa Tounes : les recrutements périodiques relayés sur la page Facebook du parti. La dernière annonce date du mardi 16 mai 2017, avec l’intégration de Hajer Cherif au bureau politique du parti. La politique de cache-misère se poursuit dans un parti en effritement, qui ne sait plus où il en est et qui n’arrive plus à faire battre les cœurs de ses sympathisants. Tout semble être mis en oeuvre pour sauver les meubles, ne serait-ce que pour les municipales du 17 décembre 2017.