Le parti du Nidaa Tounes, majoritaire au parlement ne voit pas l’intérêt d’une alliance gouvernementale avec le mouvement Ennhadha, deuxième force politique dans le pays a affirmé le porte-parole de Nidaa, Lazhar Akremi.
« « Il n’y aura pas d’alliance avec une partie orientée contre une autre partie » a-t-il assuré dans une déclaration aux médias ajoutant toutefois que son parti reste toujours attaché à la logique du consensus et continuera sur cette voie.
Pour Lazhar Akremi, le choix d’Ennahdha à se positionner dans l’opposition serait bénéfique d’autant que le mouvement pourrait se prévaloir d’un nouveau rôle politique, celui «d’une opposition critique et constructive pour notre pays.
« Un seul critère pour le prochain gouvernement : compétence et habilité à bien gérer la prochaine étape » a-t-il avancé.
Le porte-parole de Nidaa Tounes a assuré que le chef du gouvernement sera choisi en fonction de ses compétences et de son expertise et fera également l’objet d’un large consensus. « Il est possible que cette question soit abordée ce vendredi », a-t-il déclaré aux médias nationaux et internationaux.
Lazhar Akrmi a toutefois relevé que Béji Caid Essebsi avait appelé les députés du parti à ne pas demander des portefeuilles ministériels et s’est plutôt prononcé en faveur d’un cabinet de compétences.
La succession de Caid Essebsi à la tête du parti n’a pas encore été tranchée, a-t-il affirmé, démentant ainsi l’information selon laquelle le président de l’Assemblée des représentants du peuple Mohamed Ennaceur serait désigné à la tête du Nidaa Tounes après la démission de Béji Caid Essebsi.
S.M