N’oublions pas : l’attentat terroriste de Tunis du 29 octobre 2018

C’était il y a deux ans, jour pour jour : le 29 octobre 2018, vers 13h50, un tragique attentat suicide a eu lieu sur l’avenue Habib Bourguiba de Tunis. Au total, 8 policiers ont été blessés, ainsi qu’un citoyen. L’attentat a été commis par une femme kamikaze.
La tragédie a eu lieu non loin de l’ambassade de France en Tunisie. Âgée d’environ 30 ans, l’auteure, qui s’appelle Mouna, est une femme originaire de Mahdia et elle n’était pas connue des services de police. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place pour sécuriser la zone.
C’était une autre étape dans la lutte contre le terrorisme en Tunisie. Nos forces armées – sécuritaires, Armée – et nos renseignements ont gagné en expérience depuis 2011, mettant fin, grâce à leur expertise, aux attentats d’envergure, comme l’attaque de Ben Guerdane du 7 mars 2016.
Le terrorisme est une abomination mondiale. Une maladie qui touche tous les pays, sans exception. D’ailleurs, nos amis Français ont douloureusement été frappés ce jeudi 29 octobre 2020. Coïncidence ? Dans tous les cas, cela reste un acte lâche et barbare : trois personnes ont été tuées à l’intérieur et devant une église à Nice. Paix à leurs âmes.
Le terrorisme nécessite une réponse unie et collective. Les pays, dans ce contexte, doivent unir leurs forces pour y faire face. L’approche sécuritaire est, certes, importante, mais il faut y ajouter une approche culturelle et sociale. D’un autre côté, lutter contre le terrorisme ne doit pas être synonyme d’amalgame ou de stigmatisation d’une communauté particulière. Au-delà de nos croyances religieuses et de nos nationalités, nous sommes tous, avant tout, des humains. Un point crucial à ne pas oublier pour mener la lutte contre le terrorisme.

F. K

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