« Nour » est l’intitulé d’un livre qui se lit d’une seule traite, écrit par Selma ben Romdhane. Mathématicienne de formation, pilote d’avion de ligne, diplômée en gestion et en marketing, l’écrivaine est vouée initialement à une autre carrière mais s’est laissée emporter par un élan d’écriture pendant la pandémie du Covid19. Une écriture avenante, reflet d’une clairvoyance : la sienne.
Cet ouvrage est l’aboutissement d’années de pensées, de méditation, de réflexions diverses, de vécus, d’approches et d’appréhension de l’existence. Sans prétention aucune, le livre évoque différemment des thèmes existentiels et basiques, qui font et défont le vécu de l’être humain : la vie, la mort, les valeurs humaines, les pulsions, les croyances… étalées au fil des pages et des chapitres courts.
Selma ben Romdhane dévoile sa perception personnelle de la vie, tout en commentant ses aléas et ses composantes. « Nour » – qui signifie « Rayon de lumière » en langue française – fait l’effet d’un faisceau et transcende un quotidien sombre, incertain, difficile, vécu au temps de la pandémie. Après contextualisation, écrire a sans doute, rimé pour avec lucidité et a fait l’effet d’un exutoire pour l’écrivaine.
Car oui, « Nour » donne cette sensation de lire un ensemble de définitions personnelles, ses propres pensées, exprimées sur papier, dans un seul jet. Tantôt Cacophoniques, pas forcément dans la longueur ou la lenteur, « Nour » se distingue par son écriture sincère, peu élaborée, aucunement littéraire, d’une centaine de pages. Paru aux éditions Arabesques, « Nour » n’évoque pas autre que ce qu’on sait déjà, ou ce qu’on a lu ailleurs, autrement : les thématiques qui y sont évoquées sont en effet, abondamment traitées dans les écrits et les revus du monde entier, et ce, par d’innombrables auteurs, penseurs, journalistes, chroniqueurs, coach de vie… mais, à chacune et chacun sa manière d’en parler ouvertement et spontanément. Dans une époque qui priorise le bien – être, le Life – Style, le « coaching » de vie, la santé mentale… « Nour » y trouve sa place, depuis sa parution.
Haithem Haouel