Le dirigeant du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri a rompu le silence dans lequel il « se confinait » depuis un bon moment pour se demander ce mercredi 30 juin « jusqu’à quand les hésitations et le manque de sérieux allaient continuer à marquer les prises de position à l’égard des graves crimes et agressions physiques et verbales commis par la présidente du parti destourien libre, Abir Moussi », selon les dires de l’ancien ministre de la Justice.
Ce dernier écrit sur son compte facebook que « Moussi a ignoré huit convocations du parquet pour l’écouter, elle et ses partisans, dans des délits de droit commun. Elle se place de la sorte au dessus de la loi ».
« L’impunité reste un signe de discrimination dans une société ou la corruption règne », conclut le député du parti islamiste. Lequel ne pipe pas un seul mot pour dénoncer la grave agression physique sous l’hémicycle de l’ARP dont a été victime ce mercredi la présidente du parti destourien libre de la part d’un ancien élu d’Al Karama passé depuis indépendant, Sahbi Smara.
H.A.