Incorrigible, le député gelé, Noureddine Bhiri, reste l’un des soutiens nahdhaouis les plus indéfectibles du Cheikh Rached Ghannouchi. Il figure aussi parmi les « élus » qui ont beaucoup profité de ces 10 dernières années à bien des égards.
Dans un statut publié sur sa page Facebook, Bhiri a tenu à présenter ses excuses aux Tunisiens… pour avoir voté pour Kaïs Saïed lors de l’élection présidentielle de 2019. « Sous le règne d’un tyran, on ne peut avoir l’emploi, ni la dignité. Je rejette la division des Tunisiens, la rancœur et l’incitation à la haine », a-t-il écrit.
« Ce qu’il s’est passé le 25 juillet 2021 est un coup d’État. C’est la gouvernance individuelle de la tyrannie, ce qui constitue une porte d’entrée vers la corruption et la destruction […]. Les Tunisiens n’ont pas fait autant de sacrifices pour revenir à la dictature », a-t-il encore déclaré.
Bref, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.