La décision du ministre de la Femme pour la fermeture des écoles coraniques, et le conte publié lors du’une compétition nationale à Sfax, évoquant les thèmes du sexe, d’alcoolisme et d’avortement, ont provoqué la colère des parents, et ont suscité la polémique.
Le porte-parole du bloc Ennahdha à l’ARP, Noureddine Bhiri, a posté un statut sur sa page Facebook dénonçant les deux affaires. il écrit :
« Après la fermeture des écoles coraniques, les organisateurs d’une compétition nationale officielle sous la supervision du ministère de l’Éducation, n’ont pas trouvé de meilleur livre à présenter aux élèves de la 4ème année primaire que celui qui parle de vin, de sexe, d’assassinat, d’enlèvement et d’avortement. Est-ce à travers ces propos que cet Etat pense lutter – peut être – contre le terrorisme? Ou bien par un système éducatif qui voit le Coran comme une menace pour nos enfants, et un crime condamné par la loi.
Monsieur le ministre de l’Education, est-ce que vous avez vérifié le programme de la compétition préparé par votre délégué régional pour nos enfants ? Madame la ministre de la Femme, qui semble craindre qu’on parle aux enfants de paradis et d’enfer, ne devrait-elle pas également s’inquiéter de ce qui se passe dans nos écoles ? Comme représentant du peuple j’attends une réponse et des mesures adéquates avant la séance d’audition à l’ARP ».
On se demande si Monsieur Bhiri a oublié que les jardins coraniques n’ont aucun statut dans le système éducatif. Avec ce genre de propos, est-ce qu’il n’est pas entrain de s’opposer aux lois du pays et d’impliquer le Coran et l’Islam dans des affaires qui n’ont rien avoir avec la religion?