Le 23ème congrès de la centrale syndicale aura vécu.
Quatre jours d’un débat intense, de manœuvres électorales, de désistements et de mise en garde, ont été au menu de cette joute syndicale qui a été présidée de main de maître par un Houcine Abassi qui aura, encore une fois, impressionné, par sa maîtrise de gestion de débats. Il ira jusqu’à engueuler les congressistes pour les rappeler à leur responsabilité. Il quittera le secrétariat général avec tous les honneurs.
Alors que le dépouillement des bulletins de vote n’a pas encore dévoilé ses secrets, un candidat bénéficie de bons pronostics et reçoit même les félicitations de nombreux congressistes. Il s’agit de Noureddine Taboubi qui, au vu de l’ambiance qui règne autour de lui, est le futur homme fort de l’UGTT.
Jusqu’à la tenue de ce congrès, Taboubi occupait le poste de secrétaire général adjoint chargé du règlement interieur au sein de l’UGTT, et se présente comme étant le seul candidat à bénéficier d’un consensus, ce qui en fait le grand favori de ces élections.
Taboubi a vu la balance se pencher de son côté devant Kacem Afia, secrétaire général adjoint chargé des relations extérieures dont la liste est composée, notamment, de Lassaâd Yaakoubi, secrétaire général du Syndicat de l’enseignement secondaire, Mastouri Gammoudi, secrétaire général du Syndicat de l’enseignement primaire et Mongi Ben Mbarek, des télécommunicationset qui était loin d’être consensuelle.
Il faut souligner qu’au cas où Noureddine Taboubi est élu, c’est la politique syndicaliste menée par son prédécesseur Houcine Abassi qui serait maintenue et rien n’empêchera la réforme de l’organisation syndicale.