Le sort de Nourhane Houas, la tunisienne membre du Comité international de la Croix rouge (CICR) et kidnappée au Yémen depuis plus de 4 mois (1er décembre 2015), est toujours inconnu. L’identité des ravisseurs ainsi que leurs motivations sont également incomprises jusqu’à ce moment.
Le député au sein de l’ARP et président de la commission des tunisiens à l’étranger, Abderraouf El May, a indiqué sur sa page officielle Facebook, qu’il s’est rendu dans la journée du jeudi 7 avril au siège du Comité International de la Croix Rouge à Genève pour s’enquérir du sort de la Tunisienne. Selon lui, tout est mis en œuvre par le CICR pour libérer l’otage.
« Aujourd’hui je me suis rendu au siège du CICR, et j’ai été reçu par des responsables de cette Organisation vieille de plus de 150 ans et au sein de laquelle le mot « solidarité » prend tout son sens !!! Je suis reparti rassuré sur le sort de notre compatriote Nourhene Haouas, car convaincu que tout est mis en oeuvre et que rien ne sera épargné afin de nous ramener dans les plus brefs délais notre très chère compatriote… », peut-on lire.
Joint par Réalités Online, le directeur de l’information au ministère des Affaires Étrangères, Naoufel Labidi, a indiqué que son ministère suit régulièrement le dossier de Nourhane Houas, en collaboration avec le Comité international de la Croix rouge et la délégation tunisienne auprès des Nations Unies. Labidi a souligné que le ministère des Affaires Étrangères travaille sur ce dossier dans la discrétion.
Quand il est question de prise d’otage, surtout lorsque les ravisseurs sont inconnus ou appartiennent à un groupe terroriste, les négociations peuvent s’avérer très difficiles, en particulier dans des zones comme le Yemen. Nourhane Houas, Sofiène Chourabi ou encore Nadhir Guetari ont la chance d’être médiatisés. D’autres, par contre, ne le sont pas et sombrent, au bout d’un certain temps, dans l’oubli.