Après l’épisode de l’éternuement fatal ayant causé l’expulsion d’un rein greffé chez une jeune femme, l’hôpital Charles Nicolle semble confronté à une nouvelle faute médicale commise, selon une source légale citée par le journal Al-Chourouk dans son édition de ce samedi 28 octobre 2017, par la même équipe de médecins. Cette même équipe, poursuit cette source, a été à l’origine de la mort de 7 patients suite à une greffe de rein.
Sahla Saïdani, jeune femme également greffée du rein, a perdu la vie dans le même établissement hospitalier selon la même source. L’équipe médicale a été poursuivie en justice pour homicide involontaire. « Ma fille s’était faite opérée le 27 avril 2016 après que je lui ai fais don de mon propre rein. Au lendemain de la greffe, elle a été admise, une nouvelle fois, dans la salle d’opération afin, m’a-t-on dit, de mieux fermer la plaie« , confie son père au quotidien. L’équipe médicale, poursuit-il, lui a affirmé que le rein greffé ne fonctionnait pas correctement. Il fallait donc attendre qu’un autre organe soit recueilli d’une dépouille d’un mort récent.
Plus tard, suite à cette seconde greffe, Sahla était incapable de bouger, selon son père, et son état de santé s’est détérioré. « Ma fille s’est éteinte 6 mois après la greffe », dit-il encore.
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