Khaled Kaddour avait déclaré, il y a quelques temps, qu’il n’y aurait pas d’augmentation du prix des carburants. Le ministre du commerce, Omar El Behi, affirmait, quant à lui, ce matin sur Shems FM que l’augmentation était prévisible et qu’elle est en deçà de ce qu’a demandé le FMI. Le jour même et dans une déclaration accordée aux médias en marge de la 32ème conférence de la Fédération Générale des Assureurs Arabes (GAIF), qui se tient à Hammamet du 24 au 27 juin, le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, indique que les prix de carburants connaîtront une nouvelle hausse et ce en raison de la hausse tarifaire du baril de pétrole à l’échelle mondiale, de la chute du dinar tunisien ainsi que de l’augmentation du taux d’inflation.
Il a dans ce contexte indiqué qu’on n’a pas réellement le choix à ce sujet. Selon lui, la banque centrale de Tunisie est aujourd’hui obligée de prendre des mesures liées à la hausse tarifaire.
Le problème c’est qu’on ne sait plus à quel ministre se fier et si Chalghoum nous annonce une nouvelle hausse alors que la première n’est toujours pas digérée.