Intervenant dans Midi Show de ce mercredi 13 septembre 2017, le président de l’Organisation de Défense du Consommateur (ODC) Slim Saâdallah a appelé les instituteurs et les professeurs à prendre en compte le pouvoir d’achat des parents. « Le pays traverse une conjoncture difficile. Par conséquent, le corps enseignant ne devrait pas prescrire certaines fournitures scolaires, notamment les unités dont les prix dépassent les 10 TND », déclare-t-il.
La hausse du coût de la rentrée scolaire s’explique, selon le président de l’ODC, par les choix des professeurs et le changement dans le mode de vie des enfants, sans compter la pression que ces derniers exercent sur leurs parents. « Un père de famille était, auparavant, capable d’assurer des dépenses onéreuses. Cependant, avec le contexte économique actuel, ce n’est plus possible », ajoute-t-il encore. Sur la question des prix des cahiers et des livres subventionnés par l’État, Slim Saâdallah affirme que les tarifs sont raisonnables. « Ce sont les professeurs qui exigent des cahiers spécifiques, dont le prix dépasse les 10 TND », martèle-t-il encore.
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