Beaucoup de choses ont été dites au sujet du fiasco de la chute de la motion de censure qui devait destituer le Cheikh Rached Ghannouchi de la présidence de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple). Les détails du vote, d’ailleurs, prêtent à équivoque : seulement 16 députés ont voté contre la destitution et 97 ont voté pour ! Paradoxal ? Pas sûr au sein d’une ARP dominée par Ennahdha sur tous les plans.
Bref, parmi les hypothèses qui ont été avancées, figurent celles de l’argent qui aurait été versé à des députés. Chaque partie – pro et contre Ghannouchi – a accusé l’autre d’avoir reçu de l’argent.
Pour Noureddine Bhiri, chef du groupe parlementaire d’Ennahdha à l’ARP, il est clair que les Émirats Arabes Unis et l’Égypte sont à l’oeuvre puisqu’ils sont défavorables à la Révolution tunisienne – une pique adressée, sans doute, à Abir Moussi -. Ces propos sont d’une extrême gravité, d’autant plus que le député affirme que des officiels des Émirats Arabes Unis se sont exprimés sur le sujet. Il ferait mieux, dans ce cas, de les nommer au lieu de parler dans le vague.
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