ONG-AIDDH: Un mendiant gagne 150 dinars par jour en Tunisie!

TO GO WITH AFP STORY BY CECILE FEUILLATRE Youths walk to school in the center of Sidi Bouzid on October 13, 2011. It was in Sidi Bouzid that fruitseller Mohamed Bouazizi set himself on fire on December 17, 2010 in a protest against poverty and corruption that led to the toppling of dictator Zine el Abidine Ben Ali a month later. Resignation rather than revolutionary fervor marks the mood in Sidi Bouzid, the birthplace of the Tunisian uprising where disaffected youths say they may not even bother to vote on October 23. Ahead of historic elections for the drafters of a new Tunisian constitution, many believe that Sidi Bouzid and other neglected, inland areas are destined to remain the poor relatives of the wealthier cities on the coast favoured for government investment. AFP PHOTO / SALAH HABIBI / AFP PHOTO / SALAH HABIBI

Dans une déclaration accordée ce matin du jeudi 5 décembre 2025 au micro de la Radio Nationale, Ridha Kerouida, Président de l’Association Internationale de la défense des droits de l’Homme (AIDDH) a assuré qu’un mendiant gagne près de 150 dinars par jour surtout s’il utilise un enfant, (soit des revenus mensuels d’environ 4500 dinars!)

L’intervenant a appelé à davantage de fermeté dans l’application de l’article 171 de la loi. Il s’agit d’un article relatif aux réseaux de mendicité qui utilisent les enfants, les femmes et les personnes âgées pour mendier, ce qui nuit à l’image du pays d’autant plus que ce fléau de mendicité s’est énormément propagé.
Kerouida a dévoilé que le nombre des mendiants, rien qu’au Grand Tunis, va de 4500 à 5000 mendiants dont 60% sont des femmes.
Il a, dans cet ordre d’idées, appelé les autorités compétentes concernées, notamment les ministères des Affaires Sociales, de la Famille et de la Femme d’intervenir et en toute urgence afin de créer une unité spécialisée dans la lutte contre ce phénomène illégal de mendicité.

Il a indiqué que le ministère de l’Intérieur fournit des efforts afin de lutter contre ce fléau social sauf que ces efforts se limitent souvent à de simples avertissements. Il a appelé, à ce titre, que ces efforts soient consolidés par les différents intervenants surtout lorsqu’il s’agit d’enfant-mendiant!

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