C’était assurément le tournoi de trop !
Blessée au bras, manquant de fraicheur suite au marathon soutenu ces derniers mois, et alignant les tournois l’un après l’autre, ce qui du reste lui a permis d’accumuler le plus grand nombre de victoires (48) sur une année, et par ricochet de grimper au 8e rang mondial au classement publié par la WTA lundi 18 octobre, Ons Jabeur a donc payé le prix de cette débauche surhumaine d’énergie.
Ce mardi 19 octobre, après un long voyage d’un continent à l’autre, de la Floride, aux Etas-Unis où elle a atteint les demi-finales du tournoi d’Indian Wells jusqu’à la capitale russe, Moscou, l’enfant de Ksar Helal âgée de 27 ans a été éliminée d’entrée au stade des seizièmes de finale du VTB Kremlin Cup par la Russe Ekaterina Aleksandrova, 37e mondiale (1-6, 0-1, abandon) en à peine 32 minutes.
Au bord des larmes, notre championne souffrait en silence, serait les dents, espérant que la roue de l’infortune tournera, mais la douleur a été la plus forte.
Elle a dû jeter les armes après avoir été breakée dès le premier jeu du deuxième set, sa douleur au bras la torturant de plus en plus.
Sa rivale russe a d’ailleurs reconnu après le match qu’elle avait senti que Jabeur n’était pas au top, qu’elle pratiquait un tennis pas à sa hauteur, et qu’elle devait se plaindre de quelque chose.
Après le Kremlin Cup, tournoi WTA 500 qui se joue sur surface synthétique et en salle, Jabeur va immanquablement bénéficier d’un repos réparateur dont elle a le plus grand besoin.
En attendant le WTA Finals, ou Masters féminins 1921, du 10 au 17 novembre prochain à Guadalajara, au Mexique, doté de…5 millions de dollars.
H.A.