Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU considère que les lois interdisant totalement l’avortement en Irlande violent les droits de l’Homme.
En effet, le Comité déclare que les lois irlandaises qui interdisent et sanctionnent pénalement l’interruption volontaire de grossesse ont violé les droits d’une femme, Amanda Mellet, qui a, pourtant, la double nationalité irlandaise et américaine, sachant que le fœtus qu’elle portait présentait une malformation mortelle.
Le Comité a estimé que les lois irlandaises sur l’avortement avaient soumis cette femme à un traitement cruel, inhumain et dégradant et à une discrimination, rapporte le site officiel d’Amnesty Tunisie. Il s’agit d’une violation des articles 7 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que l’article 17 relatif à la protection de la vie privée.
Le comité a donc considéré qu’Amanda Mellet a été soumise à d’intenses souffrances physiques et mentales à cause des lois de son pays. Désormais, chacun pourra déposer des plaintes d’atteinte aux droits de l’Homme auprès du comité des droits de l’Homme de l’ONU contre les lois adoptées par son pays.