18 suspects en état de détention et 3 autres en état de liberté ont été traduits mardi 30 janvier 2018 devant la justice dans le cadre de l’affaire des événements de Mnihla, pour être jugés conformément à la loi de lutte contre le terrorisme. 17 autres accusés en état de détention et 4 en état de liberté, ont toutefois brillé par leur absence lors du procès.
Le tribunal a décidé à l’issue du procès de classer l’affaire en attendant la fixation d’une nouvelle date pour le prochain procès. Il a été également décidé d’examiner les demandes de libération, présentées auprès de la justice par les avocats des accusés, selon le journal Assabah dans son édition de ce mercredi 31 janvier 2018.
Il est à noter que les enquêtes, dans le cadre de cette affaire qui remonte au 11 mai 2016, concernent environ 87 accusés entre ceux qui sont en état de détention et ceux maintenus en liberté.
Notons également que plusieurs demandes de report du procès ont été soumises au juge d’instruction. Les avocats des suspects ont déposé également une demande portant sur la nécessité d’auditionner l’ancien commandant de la garde nationale et actuel ministre de l’intérieur Lotfi Brahem. L’un des avocats a également appelé à la convocation du commandant de la garde nationale, d’une journaliste ainsi que toute personne qui pourrait avoir un lien direct ou indirect avec les événements, pour une séance d’audition dans le cadre d’un procès ou encore dans le cadre d’une audition au bureau du juge d’instruction.
Il est à noter que les unités de la garde nationale, renforcées par divers spécialistes, sont parvenues, lors de l’opération sécuritaire complexe de Mnihla, au mois de mai 2016, à éliminer deux dangereux terroristes armés et à arrêter 16 dangereux terroristes recherchés, parmi lesquels des membres armés. Un grand nombre d’armes avait été également saisi.
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