Opération d’El Mnihla: des éléments accablants sur le « Kannas » de Daech

L’opération sécuritaire menée hier par les unités spéciales de la garde nationale dans la région d’El Mnihla, gouvernorat de l’Ariana s’est soldée par la mort de 2 terroristes dont Nejm Eddine Gharbi, l’une des têtes pensantes de l’attaque meurtrière de Ben Guerdane le 7 mars dernier.

D’après le journal Achourouk dans son édition de ce jeudi 12 mai 2016, Nejm Eddine Gahrbi est le bras droit du dangereux terroriste Adel Ghandri. Il est connu sous le nom de « Al Kannas » (tireur d’élite). Il est originaire de la ville de Sidi Bouzid. Avant la révolution, Nejm Eddine Gharbi était l’un des extrémistes religieux les plus connus. Il était parti en Libye quelques mois après la révolution où il avait prêté allégeance à l’organisation terroriste  l’Etat Islamique ou Daech. D’après les mêmes sources, Nejm Eddine Gharbi à réussi à regagner le territoire tunisien à travers les frontières tuniso-libyennes quelques jours avant l’attentat de Ben Guerdane. Etant donné qu’il maîtrisait bien la région frontalière avec la Libye, le terroriste en question a réussi à faire retrancher des éléments terroristes dans des maisons situées dans la région. Il était l’architecte de l’attaque la plus meurtrière qu’a connu la Tunisie, raison pour laquelle il faisait l’objet de plusieurs mandats de recherche.

D’après le même quotidien, ces deux terroristes, Nejm Eddine Gharbi et Adel Ghandri avaient intentionnellement lancé des informations portant sur leur arrestation par les unités sécuritaires libyennes dans la ville de Sabratha. Il s’agit d’une tentative de rassurer l’opinion publique et les autorités tunisiennes. En effet, les deux terroristes étaient déjà installés à la capitale Tunis depuis près de 20 jours. D’après Achourouk, les corps sécuritaires étaient au courant que ces deux éléments n’ont pas réussi à quitter le territoire national.

Les unités de la garde Nationale sont parvenues à abattre le terroriste Nejm Eddine Gharbi, spécialisé également dans le trafic d’armes lourdes. Il maîtrisait également la fabrication des bombes artisanales. Il s’agissait  de l’un des éléments terroristes les plus recherchés en Tunisie.  D’après les mêmes sources, Nejm Eddin Gharbi, alias « Al Kannas » avait jouit après la révolution de l’Amnistie Générale. Il avait bénéficié d’une somme d’argent considérable après avoir démontré qu’il était poursuivi par la police de Ben Ali avant le 14 janvier 2011.

Il est à noter que les 16 terroristes  qui ont été arrêtés lors de la dernière opération sécuritaire à El Mnihla sont originaires de Ben Guerdane, de Kasserine, de Sidi Bouzid, et de Gabès. Ils planifiaient des attaques terroristes de grande envergure contre des institutions sécuritaires et vitales dans la capitale.

Related posts

Charles-Nicolle : première kératoplastie endothéliale ultra-mince en Tunisie

Affaire du complot : Qui sont les accusés en fuite ?

Une opération sécuritaire inédite : Saisie de plus d’un million de comprimés d’ecstasy (Vidéo)