Le chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, Habib Essid, poursuit son travail, depuis sa démission par l’ARP, ayant voté majoritairement contre le renouvellement de confiance pour son gouvernement, samedi 30 juillet 2016.
Parallèlement aux consultations autour de la structure du gouvernement d’union nationale, manées par Youssef Chahed, le gouvernement de gestion des affaires courantes poursuit sa mission en toute conscience professionnelle.
Le suivi de l’activité gouvernementale de cette semaine indique que Habib Essid bouge un peu partout et s’intéresse à plusieurs secteurs dans ses visites comme dans ses réunions.
Il a, entre autres, effectué une visite d’inspection à la caserne de l’Aouina, lundi 8 août 2016 accompagné du ministre de l’Intérieur Hedi Majdoub, pour prendre connaissance des équipements et matériels de sécurité fournis aux unités de sécurité et de la Garde Nationale.
D’autre part, Essid a reçu le ministre de la Santé, Saïd Aïdi pour discuter des infractions et des cas de négligence enregistrés dans le secteur de la santé, notamment au sujet des stents périmés.Affaires dont le chef du gouvernement sortant s’est engagé à suivre.
Il a également rencontré Slim Chaker, ministre des Finances, pour discuter de l’avancement de l’élaboration du budget de l’Etat pour l’année 2017, ainsi que des éventuels emprunts, dont celui de l’Agence américaine de développement.
Toujours dans la série des réunions effectuées par Essid, il a reçu, lundi, une délégation de l’Instance Nationale de Prévention de la Torture et ordonné de lui verser une avance afin qu’elle puisse accomplir sa mission, en attendant le budget de 2017.
Dans l’affaire de la BFT, Essid a indiqué qu’on ne lui pas dit la vérité quant au litige entre l’Etat tunisien et la société ABCI autour de la Banque Franco-Tunisienne. Il a découvert, un peu tard, que ce dossier a été mal géré, surtout qu’on ne l’informait pas de tous les détails.
Habib Essid est encore là!
Afef Toumi