Ouverture de la 21ème édition du Forum International de Réalités

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C’est avec solennité que la 21ème session du Forum International de Réalités a été ouverte, ce jeudi 26 avril 2018, à l’hôtel Alhambra Thalasso à Yasmine-Hammamet sous le  thème  « Un nouveau cadre pour le Partenariat Euro-Méditerranéen« .
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de  politiciens, chercheurs, ambassadeurs, figures médiatiques, universitaires, experts, chefs d’entreprises et penseurs tunisiens et étrangers.  Hatem Ben Salem, ministre de l’Education. Traian Basescu, ancien président de la Roumanie, Joseph Pique, ancien ministre des affaires étrangères espagnol, Denis Macshane, ancien ministre britannique des affaires européennes, Henrik Meyer, représentant de la fondation Friederich EBERT, Senen Florensa, président de l’IEMED et Taïeb Zahar, président du Forum International de Réalités étaient présents à cette cérémonie. Plusieurs autres invités d’envergure étaient, également, au rendez-vous.
Le Forum de Réalités constitue une occasion pour soulever des problématiques toujours d’actualité et pour débattre des questions épineuses d’ordre géopolitique et économique à savoir les perspectives et les enjeux d’un partenariat tuniso-européen dans un nouveau cadre équitable et garant des intérêts communs, surtout qu’en est à la veille des négociations entre la Tunisie et l’UE sur l’établissement de l’Accord de Libre Echange Complet et Approfondi (ALECA) qui seront relancées en mai prochain à Bruxelles.

Taïeb Zahar: » Un nouveau cadre de partenariat Euro-Méditerranéen s’impose »
« D’une édition à l’autre, nous cherchons constamment à réinventer cet espace de réflexion, devenu au fil des années un réceptacle d’un débat libre, » a commencé par dire le président du forum international de Réalités, Taïeb Zahar. Cet événement met en exergue le partenariat euro-méditerranéen qui doit être selon lui, abordé à une échelle plus élargie, surtout que l’Afrique est devenue une destination de choix qui se développe à grande vitesse et que la Tunisie, en tant que portail de ce continent cherche à se repositionner et à devenir un hub pour le continent. « La Tunisie étant en Afrique et ayant de très bonnes relations avec nos amis africains, nous voulons dire à nos partenaires européens qu’on peut aller ensemble en Afrique. Nous avons une bonne connaissance des pays africains et notre expérience est respectable. Nous pouvons, donc, y développer un partenariat gagnant-gagnant sans être dans une logique de concurrence. »a-t-il expliqué.

Dans son intervention, le représentant de la Fondation allemande Friederich Ebert, Henrik Meyer, a félicité la Tunisie pour avoir été seul et unique rescapé du printemps arabe. Il a également mis l’accent sur le partenariat historique avec le Forum International de Réalités, soulignant que le fait de débattre des  problématiques vitales, politique, économique et sociale et des questions épineuses soulevées à l’instar de l’émigration clandestine, permet de consolider la jeune démocratie tunisienne mais aussi l’économie nationale. Par ailleurs, il a appelé à un nouveau partenariat cadré autour d’un accord qui prenne en compte la question sécuritaire et économique de toutes les parties. Quant à Senen Florensa, président de l’IEMED, il a mis en relief la nécessité d’aider la Tunisie qui se trouve bel et bien dans l’espace euro-méditerranéen, afin qu’elle puisse profiter d’autant plus de l’évolution du partenariat avec l’Europe, outre qu’elle reste aussi un symbole de la démocratie dans le monde arabe.

De son côté, Traian Babescu, ex-président roumain, a présenté l’expérience roumaine en matière de transition démocratique et économique. Fixer des objectifs avant de se lancer dans ce processus et proposer des solutions à long terme sont, selon lui, la pierre angulaire pour la réussite.
La première séance a été clôturé par l’intervention du ministre tunisien de l’Education, Hatem Ben Salem, qui a insisté sur la nécessité de créer un nouveau cadre de partenariat avec l’Union européenne permettant de fixer des objectifs et de mettre en place une nouvelle stratégie qui prend en considération les intérêts communs entre les deux parties. La Tunisie, selon lui, ne peut pas se lancer dans des négociations sans fondement. La Tunisie pourra devenir un partenaire à part entière de l’UE si elle réussit son processus de développement.

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