Comme chaque année, la question de l’ouverture des cafés durant la journée pendant le mois du Ramadan enflamme les débats. Dans ce contexte, plusieurs critiques ont été adressées aux forces de l’ordre pour des pratiques jugées « abusives » par des citoyens qui contestent la fermeture obligatoire des établissements pendant la journée.
Pendant son audition par la commission de législation générale au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ce vendredi 18 mai 2018, Lofti Braham, ministre de l’Intérieur, a affirmé que son département travaille dans le cadre des lois et des procédures en vigueur. « Nous respectons la Constitution et les libertés individuelles, et pour preuve : l’ouverture des cafés dans les zones touristiques », a-t-il noté.
Les forces de l’ordre, poursuit Lotfi Braham pour souligner leur engagement, ont protégé les juifs tunisiens durant le pèlerinage de La Ghriba malgré les menaces. Concernant les cafés, il affirme que la minorités [réclamant leur ouverture durant la journée] doit respecter la volonté de la majorité. « Cette majorité représente 99% des individus. Le Ramadan a ses spécificités et il existe des principes religieux », a-t-il expliqué devant les députés.