Alors que la Tunisie s’est clairement et ouvertement engagée dans une lutte antiterroriste dont on ignore la durée, les organisations de lutte pour le respect des Droits de l’Homme redoublent de vigilance. Dans leur collimateur, la loi de 2003 «relative au soutien des efforts internationaux de lutte contre le terrorisme et à la répression du blanchiment d’argent», dite loi antiterroriste (voir encadré), considérée comme l’arme fatale et liberticide fabriquée sur mesure par Ben Ali. Pourquoi cette levée de boucliers ? Me Abdessatar Ben Moussa, le Président de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) répond à Réalités.