La bataille diplomatique visant à faire valoir les droits légitimes de la Palestine se poursuit en Tunisie. Dans cette optique, et comme prévu, le ministre des Affaires Étrangères (MAE) et des TRE, Nabil Ammar, a reçu des ambassadeurs accrédités en Tunisie. En fait, il s’agit des ambassadeurs des pays ayant le statut de membres permanents au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie.
Selon un communiqué publié par le MAE ce mardi 24 octobre 2023, la réunion a été l’occasion de réitérer la position tunisienne au sujet des derniers rebondissements en Palestine. De fait, les territoires palestiniens continuent de subir l’agression génocidaire et meurtrière de l’Occupant sioniste.
Le Chef de la Diplomatie tunisienne a rappelé que notre pays, fidèle à ses principes, soutient toutes les causes justes, avec, en premier lieu, la Cause Palestinienne. Il a mis en exergue les violences inouïes de l’Occupant à l’encontre du peuple palestinien. Dans ce contexte, la communauté internationale doit assumer ses responsabilités, particulièrement les parties les plus influentes compte tenu de leurs responsabilités politiques et morales afin d’obtenir un cessez-le-feu et de protéger les civils à Gaza.
La position tunisienne au sujet de cette agression génocidaire a été rappelée par le ministre: la condamnation la plus ferme des violences lâches de l’Occupant qui a eu recours à des armes destructives, visant délibérément les nourrissons, les enfants, les femmes et les personnes âgées.
Aussi, il faut examiner le dossier palestinien en profondeur, ce qui requiert des solutions inédites avec une approche différente de celle qui a été appliquée avant le 7 octobre 2023. Ce conflit, selon la Diplomatie tunisienne, ne fera qu’attiser le fanatisme, la haine et l’extrémisme, notamment chez les jeunes générations, ce qui menace la paix régionale et internationale.
De ce fait, il faut retenir les leçons du passé et adopter une nouvelle approche au niveau des efforts internationaux et du Conseil de Sécurité. Le but étant de mettre fin à la colonisation et de permettre au peuple palestinien de bénéficier, sans tarder, de tous ses droits légitimes et reconnus internationalement.
Les ambassadeurs, pour leur part, ont souligné l’importance d’échanger les points de vue concernant la résolution des problèmes actuels. Ils ont aussi souligné l’importance d’éviter l’escalade et l’élargissement du conflit. Ils considèrent, aussi, qu’il faut acheminer les aides humanitaires à ceux qui en ont besoin à Gaza et garantir le respect du droit international humanitaire.