Alors que le combat entre les combattants palestiniens et l’armée sioniste dans la Bande de Gaza fait rage et où les militants de Hamas ne cessent d’infliger des pertes considérables aux mercenaires de l’entité sioniste, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, suprémaciste juif et ouvertement raciste, a appelé à occuper la Bande de Gaza et y à implanter des colonies !
Une idée que plusieurs décideurs politiques israéliens rejettent fermement, étant donné les répercussions désastreuses qui pourraient être engendrées par cette mesure. D’autant plus que l’Administration américaine a exprimé son opposition à une nouvelle occupation de Gaza et ce, en réaction aux déclarations du Premier ministre sioniste Benyamin Netanyahu qui a affirmé qu’Israël assumerait « la responsabilité globale de la sécurité » sur le territoire.
Cette opposition américaine a été exprimée par le porte-parole adjoint du Département d’Etat, Vedant Patel lors d’une rencontre avec les journalistes : « D’une manière générale, nous ne soutenons pas la réoccupation de Gaza et Israël non plus« . Toutefois, ‘ »il n’y a pas de retour au statu quo du 6 octobre » a souligné le responsable américain dont le pays est largement critiqué pour son implication directe dans le génocide commis à Gaza et faisant jusqu’à présent plus de 11100 martyrs palestiniens dont plus de 8000 enfants et femmes.
Sur le terrain, la situation est on ne peut plus critique et indescriptible. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’a de nouveau évoqué en marge de la 7e réunion du Conseil de sécurité toute en signalant qu’«un enfant est tué toutes les dix minutes» et que «le système de santé est à genoux» à Gaza.
Pour le chef de l’OMS «la situation sur le terrain à Gaza est sombre… Personne n’est en sécurité nulle part».
Le bombardement massif des unités hospitalières par la machine de guerre sioniste a compliqué la situation. Au 37e jour du déclenchement de l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” par les brigades Ezzeddine Al-Kassam, branche armée du mouvement de résistance Hamas, l’inquiétude est à son paroxysme dans les hôpitaux de Gaza visés par des frappes meurtrières et qui sont soumis à des coupures d’électricité sans parler de la pénurie du carburant et des médicaments.