Une nouvelle fuite planétaire dans le monde de la finance Offshore vient d’être rendue publique. Il s’agit de l’affaire Panama Papers. Une enquête réalisée par une centaine de médias internationaux a mis à nu plus de 11,5 millions de documents et de fichiers confidentiels d’un cabinet panaméen spécialisé dans la gestion patrimoniale de clients fortunés dans des paradis fiscaux.
140 responsables politiques et hauts fonctionnaires de premier plan du monde entier sont impliqués dans cette affaire scandaleuse. Le monde arabe n’est pas épargné. En effet, plusieurs dirigeants de pays arabes figurent sur cette liste. A titre d’exemple on cite, le roi d’Arabie saoudite Salman Al Saoud, le président des Emirats arabes unis et émir d’Abou Dabi Khalifa ben Zayed Al Nahyan, l’ancien Premier ministre irakien Ayad Allawi, l’ancien Premier ministre jordanien Ali Abu al-Ragheb, l’ancien Premier ministre du Qatar Hamad ben Jassem al Thani, l’ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa al Thani, l’ancien président du Soudan Ahmad Ali al Mirghani et le secrétaire particulier du roi du Maroc Mohammed VI Mounir Majidi et le fils aîné du président égyptien déchu Hosni Moubarak.
24 heures après la publication de cette enquête, les chaines arabes semblent s’abstenir de traiter ce sujet et de consacrer quelques minutes pour en discuter. Un agenda politique serait-il derrière ce silence morbide?