Le président de la République Kaïs Saïed a assuré que les dossiers de corruption ne concernent pas uniquement la Banque Nationale Agricole (BNA) mais incluent également plusieurs banques assurant qu’il détient d’autres dossiers. Cette réunion, notons-le, s’est tenue hier lundi 18 septembre 2023 au Palais de Carthage en présence du chef du gouvernement Ahmed Hachani, du ministre de l’Intérieur Kamel Feki, de la Ministre de la Justice, Leila Jaffel, du ministre des Domaines de l’Etat Mohamed Rekik et de la ministre des Finances Sihem Boughdiri Namsia.
Kaïs Saïed a indiqué que certaines parties évoquent la faillite de certains établissements publics dans le but d’inciter à leur privatisation. « Qu’ils sachent que la Tunisie n’est pas à vendre ni à louer » a-t-il lancé.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a considéré que la Tunisie a besoin de lutter contre la corruption plus que d’un code d’incitation à l’investissement. Selon lui, il suffit de fournir les bonnes conditions aux investisseurs loin des lobbies et de la corruption.
Le président de la République a également évoqué le dossier des Panama Papers qui vient de refaire surface considérant que la commission d’enquête qui a été chargée de ce dossier n’a rien accompli jusque là. « Dans l’un des pays européens, un premier ministre dont le nom avait été cité dans les Panama Papers avait immédiatement présenté sa démission. Or, en Tunisie, nous enquêtons toujours et nous n’avons rien prouvé jusque là » a-t-il lancé.
Kaïs Saïed a, dans ce contexte, appelé la justice à jouer pleinement son rôle en sanctionnant toutes les personnalités impliquées dans cette affaire d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.