La tension entre les « Gilets jaunes » et les autorités françaises sont montés d’un cran. Ce samedi 24 novembre 2018, pas moins de 23 000 Gilets jaunes ont été rassemblés à Paris, dont 5000 sur les Champs-Elysées, sans compter les blocages dans les différents départements français. Des échauffourées et de violents affrontements ont également éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants, soutenus par certains députés de la droite. Face aux casseurs qui ont pris d’assaut les CRS et arraché des barrières de chantier pour faire un barrage au milieu de l’avenue, les policiers ont riposté avec du gaz lacrymogène. Le ministre de l’Intérieur, Castaner a, notons-le appelé les manifestants à se retirer, insistant que les forces de l’ordre ne quitteront pas les lieux, tout en accusant l’ultra droite d’infiltration dans le mouvement. Le ministre de l’Intérieur a également révélé que sa maison de Forcalquier, dans les Alpes-Maritimes, a été la cible des Gilets jaunes. « Il y a eu des violences, des insultes, des attaques racistes, antisémites, homophobes. À l’inverse, ma maison personnelle à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), où j’ai ma femme et ma fille a été attaquée jeudi par les « gilets jaunes ». a-t-il ajouté.