Et si des parties politiques, sociales et sportives étaient derrière la crise de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) ? C’est ce qu’a laissé entendre le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Khaled Kaddour, dans un entretien accordé au journal Al Bayan, paru ce lundi 26 février 2018.
Le ministre a assuré que les négociations se poursuivent en vue de trouver une sortie de crise et de pousser à la reprise progressive de la production au sein de la CPG. « Si les négociations se soldaient par un échec, le gouvernement aura recours à la loi. La CPG a déposé 113 plaintes à l’encontre des sit-inneurs illégitimes, particulièrement ceux qui bloquent la production », a-t-il encore ajouté.
Soulignons, dans ce même contexte, que l’instance dirigeante de l’Union Régionale du Travail (URT) s’est réunie ce lundi 26 février 2018 à Gafsa dans l’objectif de trouver des solutions pour le déblocage de la situation dans le bassin minier. L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), rappelons-le, a annoncé, vendredi 23 février 2018, qu’un accord a été trouvé à l’issue d’une réunion tenue le même jour à la Kasbah avec des représentants du gouvernement, le président de l’Union Tunisienne dd l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul, et des élus de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).