Dans une interview accordée à Mosaïque Fm ce mercredi 13 septembre 2017, Walid Jalled, député du bloc national à l’Assemblée des Représentants du Peuple et président de la commission de tri et comptage des voix aux différents candidats pour combler les postes vacants au sein de l’Instance Supérieure Indépendante pour les élections, a affirmé qu’il n y aura pas d’élections municipales en 2017.
Walid Jalled a ajouté que le président de la République Beji Caid Essebsi, n’a toujours pas signé le décret convoquant les électeurs aux urnes vu que les postes vacants au sein de l’ISIE n’ont pas été encore comblés suite à l’échec de la séance plénière du mardi 12 septembre 2017.
Walid Jalled a précisé que certains blocs parlementaires se sont mis d’accord pour bloquer la séance dans l’objectif de reporter les élections municipales.
Il est à noter que le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur vient d’envoyer une correspondance à l’ISIE pour demander l’envoi d’une liste des trois postes vacants avant le 17 septembre courant.
Anouar Ben Hassen : « l’affaire est entre les mains de la présidence de la République et de l’ARP »
« Je n’ai pas pris connaissance de la déclaration du député« , déclare de son côté Anouar Ben Hassen, vice-président de l’ISIE, à Réalités Online ce mercredi 13 septembre 2017.
En tout état de cause, selon le vice-président, seuls deux facteurs peuvent déterminer la date du scrutin : le décret du président de la République appelant les électeurs aux urnes et l’avancement en vue de combler les vacances au sein de l’ISIE. « La décision, concernant le décret, appartient au président de la République. Lui seul pourra en décider. Quant aux vacances au sein de l’ISIE, elles dépendent de l’ARP », martèle Anouar Ben Hassen qui estime qu’il y ait de fortes chances pour que les élections municipales soient organisées à la date de départ – 17 décembre 2017 – si les vacances sont comblées. « Néanmoins, si le blocage à l’ARP persiste, la présidence de la République a laissé entendre que le décret présidentiel risque de ne pas être promulgué », souligne le vice-président de l’ISIE, qui rappelle que l’Instance considère le décret en question comme une « obligation légale ».