Son patron lui imposait des rapports sexuels pour la titulariser

Le harcèlement sexuel au travail est une expérience douloureuse que des centaines de femmes vivent en Tunisie. L’histoire de Amani va plus loin. S’exprimant dans Serek fi Bir de Ala Chebbi, la jeune femme de 25 ans est revenue sur son expérience dans un centre d’appels. Pour pouvoir être titularisée, elle devait, en contre-partie, accorder une faveur à son patron : des relations sexuelles.
La jeune femme a raconté qu’elle a dû mettre fin à ses études en biologie pour pouvoir travailler et subvenir à ses besoins. C’est sa compétence et sa persévérance qui lui ont permis de s’imposer au travail. Cependant, elle n’est pas passée inaperçue aux yeux de son supérieure hiérarchique. « Nous sommes devenus amis et je ne voulais que cela, mais il avait une autre intention : que nous ayons des rapports sexuels. Chose qu’il a voulu m’imposer », a-t-elle confié.
Amani poursuit en affirmant qu’elle a donné l’illusion à son supérieur hiérarchique d’avoir accepté ses avances. Entre-temps, elle a enregistré l’une de leurs nombreuses conversations pour la faire remonter au grand patron de nationalité française. Après avoir pris connaissance du calvaire de la jeune employée, il lui a accordé sa titularisation. Néanmoins, aucune disposition n’a été prise à l’encontre du supérieur hiérarchique d’Amani. « J’ai présenté ma démission pour préserver mon honneur », a-t-elle encore dit.

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