L’affaire a suscité l’émoi chez l’opinion publique : le 2 septembre 2014, Achref Mabrouk, jeune tunisien vivant en France, a assassiné son ami d’enfance Afif Chebil, de la manière la plus cruelle et macabre.
Le Tribunal de Première Instance de Sousse a livré son verdict, condamnant Achref Mabrouk à « la peine capitale par pendaison jusqu’à ce que mort s’en suive » pour homicide volontaire avec préméditation.
L’assassin est un ami d’enfance d’Afif Chebil. Originaire de Sousse, il était en France, sans travail, au moment du crime, logé chez son ami Afif. Achref a égorgé son ami et l’a, par la suite, dépecé, pour ensuite l’emballer dans des sacs en plastique qu’il a jeté sur le trottoir, non loin de la gare RER du Vert-Galant à Villepinte. Il lui a également volé son argent.
Une fois son plan macabre accompli, Achref Mabrouk a regagné sa ville natale Msaken, dans le gouvernorat de Sousse. La police avait mis la main sur lui, alors qu’il tentait de se suicider en se jetant du haut d’une falaise à Hergla. C’est alors qu’il avait reconnu les motifs de sa tentative de suicide et son crime.