Dans un post publié sur sa page facebook, l’ancien membre de l’Instance indépendante pour les élections (ISIE), Sami Ben Slama, a annoncé avoir été condamné à deux ans de prison.
Ben Slama a fait savoir que le 8 juillet 2024, une série de jugements qu’il qualifie d’injustes ont été rendus dans plusieurs affaires politiques “fabriquées contre moi”, selon ses dires.
Ben Slama a estimé que “toutes les accusations portées contre moi concernent l’exercice de mes devoirs en tant que membre du Conseil de l’ISIE”.
Rappelons que l’affaire remonte déjà à l’année 2022. Un différend entre Sami Ben Slama et le président de l’ISIE, Farouk Bouaskar, a pris une mauvaise tournure. Dans un post Facebook publié lundi 11 juillet, Sami Ben Slama, dont les rapports avec certains autres membres de l’Instance n’étaient pas au beau fixe, a écrit « J’ai rejoint, après qu’ils ont réclamé mon départ, une assemblée du Conseil consacrée à l’étude du budget de l’Instance… Je ne renoncerai jamais à mes devoirs. » S’agissant du deuxième point inscrit à l’ordre du jour, consacré au « non-respect d’un membre de son engagement vis-à-vis de l’Instance », Ben Slama le dénonce : « J’ai refusé juste d’assister à une réunion ridicule, tout comme celui qui l’a convoquée ».
Un bras de fer va prendre forme entre Ben Slama et Bouaskar et qui va terminer par l’éviction; le 25 août 2022, du membre “rebelle”.
le 18 janvier 2024, Sami ben Slama a comparu devant la Chambre criminelle près du Tribunal de première instance de Tunis pour de nombreuses affaires dont l’atteinte au président de la République, vol d’une voiture administrative, propos haineux perpétrés sur les réseaux sociaux, outrage à un fonctionnaire public, ainsi que d’autres affaires “montées de toutes pièces” selon Ben Slama. Deux plaintes auraient été déposées par la ministre de la Justice, une par le ministère de l’Intérieur et suite à laquelle il a été condamné par contumace, à 8 mois de prison ferme et deux ou trois autres par Farouk Bouaskar, avait révélé Ben Slama.
Faut-il signaler qu’un autre ancien membre de l’ISIE avait été également condamné à une peine de prison. Il s’agit de Zaki Rahmouni, condamné par contumace, mercredi, à un an et quatre mois de prison sur fond d’une plainte déposée par l’ISIE en vertu du décret-54.
M.A.B.S