Qualifié, désormais, de pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le coronavirus fait aujourd’hui des ravages, que ce soit sur le plan humain ou celui économique. Selon un bilan publié ce samedi 14 mars 2020, on compte 135 000 personnes contaminées et plus de 5000 autres qui ont rendu l’âme à cause du virus.
Dans ce contexte difficile, il ne faut pas céder à la panique car, grâce au respect de la mise en quarantaine et des règles d’hygiène, il sera possible de ralentir la propagation du virus, ce qui donnera aux scientifiques un peu plus de temps pour pouvoir trouver un remède, même si la tâche s’annonce difficile car le coronavirus, contrairement aux autres virus, est imprévisible, voire « persistant »..
Cela nous amène à penser aux médecins, aux infirmiers et à tous les autres agents de la santé. Ce sont les soldats de l’ombre dont on ne parle pas souvent, mais qui sont, pourtant, en première ligne dans cette guerre contre le coronavirus. Qu’ils soient étudiants ou en profession, ils ont pris l’engagement de sacrifier leur vie de famille, leur santé et leur propre vie pour nous protéger. Ils sont là, dans les hôpitaux, dans les associations, partout : travaillant d’arrache pieds, infatigables, enchaînant les nuits blanches…. Nous devons penser à toutes ces personnes qui travaillent dans la santé, qu’elles soient médecins ou qu’elles travaillent au ministère de la Santé. Si nous sommes encore là aujourd’hui, si le virus est si bien encerclé – même si d’autres cas confirmés seront inévitablement annoncés -, c’est grâce à eux.
Une sincère pensée à ces Héros de la Nation qui mènent une guerre sans merci contre le coronavirus, pour nous protéger et protéger notre Tunisie.
Cette pensée englobe, également, d’autres soldats de l’ombre, qui sont aussi aux premières lignes de ce front de lutte contre cette épidémie, les agents de la protection civile, les ambulanciers et ces valeureux agents qui veillent à notre sécurité, qu’ils relèvent des forces de sécurité intérieures, de l’armée, de la garde nationale ou de la douane.
Fakhri Khlissa