L’usine sucrière de Béja fonctionne à plein régime depuis deux semaines pour combler la pénurie de sucre qui frappe le pays. Avec une production quotidienne de 500 tonnes, l’usine s’attaque de front à la moitié des besoins nationaux estimés à 1.000 tonnes par jour.
Mohamed Bahri Gabsi, PDG de l’entreprise, a tenu à rassurer les consommateurs, soucieux de la situation sur le marché intérieur ces derniers mois. « Notre objectif est clair : répondre à la demande nationale en sucre et garantir un approvisionnement régulier en ce produit essentiel« , a-t-il déclaré à l’agence de presse TAP.
Celui qui dirige l’entreprise a, au demeurant, dévoilé des plans ambitieux pour l’avenir de l’usine. Un programme de rénovation et d’équipement est en cours, visant à augmenter la productivité à plus de 700 tonnes par jour. « Nous voulons créer un modèle de production durable, intégré dans un système global respectueux de l’environnement », a-t-il souligné.
Le PDG a tenu à clarifier la situation actuelle : « La pénurie de sucre ne relève pas de la responsabilité de la Société tunisienne du sucre. La distribution est gérée par un système global sous la responsabilité de l’Office du commerce de Tunisie« .
Malgré des équipement obsolètes et désuets, l’usine de Béja n’a jamais cessé ses activités. « Un entretien régulier est crucial pour maintenir la production et garantir la qualité du sucre« , a affirmé le timonier de l’entreprise.
Le système sucrier tunisien est sous la surveillance d’un comité ministériel et a fait l’objet d’un suivi particulier de la part du président Kais Said en décembre dernier. La mobilisation de tous les acteurs est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire du pays et répondre aux besoins des citoyens.