Depuis jeudi dernier, un individu bloque les camions de la société Petrofac sur l’île de Kerkenah.
Cet individu réclame qu’on lui fournisse soit un tracteur soit un projet. Suivant son exemple, quatre autres individus l’ont rejoint, il y a trois jours, se réclamant de ne pas faire partie de la première tranche, 30% des recrutés par l’Etat, selon l’accord signé fin septembre dernier. Ils ont installé des tentes dans le port afin d’empêcher les camions de rejoindre les bacs.
Ce qui est inquiétant c’est que si la livraison ne se fait pas, les camions et les cuves seraient remplies de condensat et la société risque d’arrêter la production au bout de 5 jours.
La société mère serait certainement étonnée du fait que l’Etat tunisien ne prenne aucune mesure ferme pour mettre fin à ces actes qui font obstacle à la production. Cela nous mettrait à nouveau dans la situation de voir la société Ptrofac quitter le pays, mais pour de bon cette fois-ci.
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