La situation au Moyen-Orient continue d’influencer les marchés pétroliers, hissant les prix du pétrole vers de nouveaux sommets. Le renchérissement des prix du brut est alimenté par les inquiétudes croissantes concernant l’extension du génocide palestinien mené par l’Occupant à d’autres pays de la région, ce qui pourrait perturber les approvisionnements d’une des zones les plus productives du monde en matière d’or noir.
Le baril de Brent bondit à plus de 93 dollars
Les contrats à terme sur le Brent se sont consolidés de 95 cents pour atteindre 93,33 dollars le baril, tandis que le brut américain, le West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 92 cents pour se situer à 90,29 dollars les 159 litres.
Le génocide palestinien mené par l’Occupant déstabilise les marchés
Les récents évènements, tels que l’explosion tragique de l’hôpital Al-Ahly à Gaza et les préparatifs d’une possible intervention terrestre des troupes de l’Occupant, suscitent des inquiétudes quant à une escalade du conflit au Moyen-Orient, ce qui ne fait qu’accentuer la montée des prix du pétrole.
Déficit d’approvisionnement en vue
En parallèle, les prévisions d’un creusement du déficit d’approvisionnement au quatrième trimestre soutiennent davantage les prix du brut. Le creusement du déficit intervient après que les principaux producteurs saoudiens et russes aient décidé de prolonger leurs réductions de production jusqu’à la fin de l’année. Par ailleurs, la situation des stocks de pétrole, en particulier aux États-Unis, reste préoccupante.
L’OPEP maintient les coupes de production
Toujours est-il que malgré ces circonstances tendues, il est peu probable que la levée temporaire des sanctions pétrolières américaines contre le Venezuela, membre de l’OPEP, entraîne des changements immédiats dans la politique du groupe de producteurs de brut et de ses alliés. Les observateurs estiment que la reprise de la production se fera progressivement, selon des sources de l’OPEP citées par l’agence britannique Reuters.