Les prix du pétrole devraient terminer l’année en baisse d’environ 10 %, le premier recul annuel en deux ans. La dynamique baissière s’explique par les préoccupations géopolitiques, les réductions de production mais également par les mesures mondiales visant à contenir l’inflation.
Une éclaircie en perspective
Le baril de Brent progresse néanmoins de 0,6% pour se situer à 77,63 dollars, se maintenant en-dessous de 80 dollars. Pour ce qui est de la référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI), elle affiche une modeste hausse de 0,5% pour s’échanger à 72,14 dollars les 159 litres. Toujours est-il que les légères améliorations enregistrées ce matin restent voilées par une année tumultueuse.
Une reprise timide après un plongeon abrupt
Ce matin, les cours pétroliers ont affichés une certaine stabilité après un tarissement abrupte de 3% observé la veille. La reprise timide du rallye haussier est justifiée par l’éventuel rétablissement de la navigation par la route de la mer Rouge par de nombreuses compagnies maritimes. Pourtant, malgré ce sursaut, les deux principaux indices de référence se dirigent vers une clôture à leurs niveaux les plus bas depuis 2020. Cette année-là, la pandémie avait engendré une chute abrupte de la demande, précipitant une dégringolade des prix qui résonne encore dans les mémoires.
Faut-il prévoir une lente érosion des prix du brut?
Par ailleurs, l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés a également réduit sa production afin de soutenir les prix. Toujours est-il que ces réductions n’ont pas été suffisantes pour compenser la forte demande mondiale de pétrole. Enfin, le resserrement de la politique monétaire des banques centrales des pays du Nord, visant à contenir l’inflation, ont également pesé sur les prix du pétrole.
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