Le prix du pétrole poursuit sa chute vertigineuse : -5 points jeudi dernier. Le baril de brent, qui est la référence américaine, a avait atteint les 56,08 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le brent de référence européenne, pour sa part, a atteint 66,23 dollars.
Les experts pointe du doigt la production de l’or noire qui, malgré les efforts de l’OPEP (organisations des pays exportateurs de pétrole), n’a pas baissé au rythme souhaité. Aux États-Unis, en effet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 300 000 barils, mais cette diminution a été moins importante que ce que les analystes ont prévu. D’un autre côté, la production américaine a atteint les 12,3 millions de barils par jour, ce qui constitue un record déjà atteint en avril dernier d’après l’Agence américaine d’information sur l’énergie (AIE). Malgré la baisse de l’offre, la demande, pour sa part, reste faible, ce qui provoque la baisse du prix du baril.
Dans ce contexte, peut-on espérer un impact sur les prix à la pompe en Tunisie ? Logiquement, ça devrait être le cas, étant donné que les prix en Tunisie dépendent du cours mondial. Mais rien n’est moins sûr…