Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, a cédé 0,42% pour s’établir à 71,12 dollars, tandis que son équivalent américain, le WTI, a reculé de 0,25% à 67,21 dollars. LA décélération intervient après une chute de plus de 6% la veille, provoquée par la constatation que les frappes de l’Occupant génocidaire en Iran étaient circonscrites à des objectifs militaires.
Les analystes attribuent le nouveau tarissement à l’annonce de l’armée israélienne selon laquelle elle avait « atteint ses objectifs » au Liban et était désormais prête à explorer des voies diplomatiques. « C’est la première fois que quelqu’un en Israël dit ‘on est prêt à tenter le coup, on a fait ce que l’on avait à faire' », a souligné Robert Yawger de Mizuho USA à l’agence britannique Reuters.
Toutefois, malgré ces signes encourageants, l’émissaire de l’ONU pour la région a mis en garde contre la situation « la plus dangereuse » depuis des décennies au Moyen-Orient, évoquant le génocide en cours à Gaza, au Liban, en Syrie et au Yémen.
En effet, la tragédie humaine continue de s’aggraver, avec près de 100 Palestiniens tués mardi à Gaza par l’entité génocidaire. Cette réalité tragique rappelle que la situation reste fragile et que toute escalade pourrait à nouveau faire grimper les cours du pétrole.
Par ailleurs, les analystes soulignent que d’autres facteurs ont influencé les cours du pétrole mardi. Le rebond initial des cours a été alimenté par des spéculations sur une possible intensification du génocide par l’entité paria, ainsi que par l’annonce de nouvelles mesures de relance budgétaire en Chine visant à stimuler son économie.