Les prix du pétrole ont poursuivi leur envolée ce matin sur les marchés des changes. Le baril de Brent s’échangeait à 79,22 dollars au moment de la mise sous presse, affichant une accélération de 2,34% par rapport à la veille. Le brut américain, le West Intermediate Texas (WTI) , s’est, quant à lui apprécié de 2,36% pour atteindre 73,72 dollars les 159 litres.
Un choc pétrolier en vue?
Le renforcement des cours pétroliers résulte des frappes aériennes américaines et britanniques au Yémen. De leur côté, les Houthis ont intensifié les détournements de navires pétroliers dans la région, entraînant des perturbations d’approvisionnement. En effet, le golfe d’Oman est un point d’étranglement important pour les flux pétroliers. Autrement dit, les agressions menées par les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés au Yémen perturbent la région, ce qui alimente l’envolée des prix.
Le détroit d’Ormuz, point de tension majeur pour les prix du pétrole
En effet, le détroit d’Ormuz, situé entre Oman et l’Iran, est une voie de passage essentielle pour le transport du pétrole. Plus de 20 millions de barils de pétrole par jour sont transportés via ce détroit, ce qui représente environ 20 % de la consommation mondiale. Si les agressions des pays du Nord s’intensifient, elles pourraient entraîner une hausse encore plus importante des prix du pétrole. Cela aurait un impact négatif sur l’économie mondiale, déjà fragilisée par l’inflation et la guerre en Ukraine.
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