Pétrole : les cours réagissent aux tensions israélo-iraniennes

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Les récentes attaques aériennes entre l’Occupant génocidaire et l’Iran ont entraîné des variations importantes sur les marchés pétroliers. Le prix du baril de Brent a augmenté de 7% vendredi pour atteindre 74 dollars, avant de baisser de 3% lundi. Ces mouvements reflètent l’incertitude des marchés face à un conflit dans une région produisant 25 millions de barils par jour selon Rystad Energy.
Les analystes envisagent plusieurs évolutions possibles des prix. La Deutsche Bank estime que le baril pourrait osciller entre 50 et 124 dollars selon l’intensité du conflit. Le scénario le plus critique impliquerait la fermeture du détroit d’Ormuz, par lequel transite un tiers du pétrole brut exporté par mer et 20% du gaz naturel liquéfié mondial. Dans ce cas, les prix pourraient atteindre 124 dollars avant de se stabiliser autour de 60 dollars en 2026 selon Goldman Sachs.
Plusieurs éléments pourraient limiter la hausse des prix. Les exportations iraniennes, qui s’élèvent à 1,5 million de barils par jour, pourraient être partiellement compensées par une augmentation de la production d’autres pays de l’OPEP. Les observateurs notent que les flux pétroliers dans la région restent normaux pour le moment, malgré une augmentation des coûts de transport maritime. La situation reste cependant fragile, avec des risques persistants sur les infrastructures pétrolières irakiennes qui exportent plus de 3 millions de barils quotidiennement.

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