Dans un contexte géopolitique tendu, marqué par l’intensification des opérations génocidaires par l’Occupant sioniste, le marché mondial du pétrole a connu une secousse significative. Le Brent a chuté sous la barre des 90 dollars par baril, enregistrant une baisse de près de 3 % après un renchérissement affiché la semaine dernière. De même, le brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), a décliné pour se stabiliser autour de 84 dollars par baril.
Une dynamique baissière pour les deux références de brut
Les conséquences des fluctuations pétrolières sont ressenties à l’échelle internationale. Le baril de Brent s’est ainsi établi à 87,80 dollars par baril, tandis que le pétrole WTI a atteint 84,06 dollars le baril. La conjoncture résulte en partie de l’escalade des tensions au Moyen-Orient, une région qui détient près d’un tiers des réserves mondiales de brut.
Quelles menaces sur l’approvisionnement mondial?
L’inquiétude grandit quant à la possibilité d’attaques contre des navires pétroliers et une diminution des exportations en provenance de Téhéran. En parallèle, la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), devrait maintenir ses taux d’intérêt inchangés à l’issue de sa réunion de deux jours, prévue pour mercredi. La décision intervient après une croissance économique américaine plus rapide que prévue, avec un taux de 4,9 % au troisième trimestre sur un an. La stabilité des taux d’intérêt américains est un élément de réassurance pour les marchés internationaux, dans un contexte économique marqué par l’incertitude.