La Libye scelle une prouesse exceptionnelle : une production de plus de 1,2 million de barils de pétrole en l’espace de seulement 24 heures, en plus de 53 mille barils de condensats. L’exploit a été confirmé par l’autorité pétrolière nationale, la National Oil Corporation (NOC).
Échos antinomiques sur les marchés
La scène pétrolière mondiale a été quelque peu teintée de nuances contradictoires alors que les cours du pétrole ont montré une légère tendance à la baisse au cours de la journée de jeudi. L’évolution a été en partie motivée par des indicateurs économiques décevants provenant des principales puissances économiques. Dans cette atmosphère, l’attention des investisseurs s’est déjà tournée vers le discours imminent de Jerome Powell, président de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), prévu pour le lendemain.
Volatilité des cours de l’or noir
En détails, le cours du pétrole Brent a fléchi de 26 cents, soit une baisse de 0,3 %, le fixant à 82,95 dollars le baril. Parallèlement, le pétrole brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), a également enregistré une diminution de 30 cents, représentant 0,4 % de recul, le situant à 78,59 dollars le baril.
Toile économique en mutation
La réalité économique en constante évolution illustre à quel point le marché du pétrole est réactif. Les performances exceptionnelles de la Libye, conjuguées aux éléments économiques mondiaux en jeu, dessinent un tableau complexe de l’équilibre fragile entre offre et demande qui façonne le prix du pétrole à l’échelle mondiale.
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