Dans un communiqué de presse publié vendredi, Mohamed Abdelmoumen, secrétaire général de l’Observatoire « Raqaba » (ONG), a révélé une diminution significative de la production de phosphate commercial au cours du premier semestre de l’année 2023. Le déclin s’élève à 21%, par rapport aux chiffres de l’année précédente, et atteint même un écart de 50% par rapport aux estimations de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).
Performance décevante : seulement 1,5 million de tonnes produites
Ainsi, les indicateurs de production de phosphate commercial témoignent d’une performance décevante au premier semestre 2023, avec seulement 1,5 million de tonnes produites. Le volume est bien en deçà des prévisions initiales de la CPG. Il est important de souligner que la production du mois de juin dernier s’est élevée à 210 mille tonnes, représentant ainsi un écart de 54% par rapport à l’objectif fixé par la compagnie.
Écart entre prévisions et réalité
Par ailleurs, la CPG avait récemment annoncé des prévisions tablant sur une production de 5,6 millions de tonnes pour l’année 2023. Toutefois, le Plan de développement 2023-2025, approuvé lors du conseil des ministres le 27 décembre 2022, prévoyait une production de 8 millions de tonnes en 2024 et de 12 millions de tonnes en 2025. Les chiffres montrent un écart considérable entre les attentes fixées et la réalité actuelle de la production de phosphate commercial.
Analyse des causes et mesures correctives nécessaires
La contraction de la production de phosphate soulève des questions sur les facteurs qui ont contribué à cette situation. Les autorités compétentes devront analyser les causes de cette diminution et envisager des mesures correctives pour rétablir la production à un niveau plus conforme aux objectifs fixés. Une production de phosphate commerciale faible pourrait avoir des répercussions sur le secteur économique, notamment en termes d’exportation et de revenus pour l’État.