Après Mahdia, c’est au tour du gouvernorat de Sidi Bouzid d’être inondé par les eaux de pluies ce samedi 5 septembre 2020. Une importante quantité d’eau a été enregistrée dans plusieurs zones de la région. Pis encore : l’eau de pluie a pénétré dans plusieurs habitations. Les infrastructures de l’ONAS ont été, comme d’habitude, incapables d’évacuer le surplus d’eau. Inutile de parler du blocage et, aussi, de l’accumulation des saletés. Les rues principales et les artères du gouvernorats n’ont pas été épargnées.
Dans ce contexte, les habitants ont lancé un appel de détresse à l’adresse des autorités locales afin de sortir la zone du blocage et d’évacuer les eaux. D’un autre côté, certains fleuves ont débordé à cause des pluies torrentielles. La problématique des infrastructures refait, inévitablement, surface chaque année, transformant la bénédiction des pluies en une malédiction. Or, il suffisait de trouver un moyen de profiter des surplus d’eau afin de le redéployer, à titre d’exemple, pour l’irrigation. Dans certains pays, chaque habitant a la possibilité d’installer un puits dans sa maison dans lequel il peut stocker le surplus des eaux de pluie. En voilà, dans tous les cas, l’un des dossiers chauds sur lequel le nouveau gouvernement de Hichem Mechichi doit se pencher… La volonté politique manque cruellement.
F. K