Ouverture du Festival de Carthage : Un beau croisement de cultures

C’est parti ! Le coup d’envoi de la 52ème édition du Festival international de Carthage est donné. Et, c’est l’orchestre symphonique et le chœur de la radio nationale ukrainienne, sous la direction de Vladimir Sheiko, la participation du chœur de l’opéra de Tunis et de l’ensemble orchestral de Tunisie, dirigé par Rachid Koubaa, qui ont ouvert le bal, à l’amphithéâtre de Carthage. Un spectacle dédié à la joie, à l’amour et à la paix. Intitulé « hymne à la joie », le spectacle est un grand show de musique classique, fruit d’une collaboration et d’un partenariat tuniso-ukrainien inédit. C’est affirmer encore une fois, que la musique n’a aucune frontière ni ne connaît de barrières, quelles soient de langue, de religion ou encore d’appartenance politique. L’Art, avec un grand « A » réunit en effet, tout le monde sous une même scène.



devant un amphithéâtre plein de mélomanes et amateurs de musique symphonique et classique, l’orchestre symphonique et le chœur de la radio nationale ukrainienne, avec la participation du chœur de l’opéra de Tunis et de l’ensemble orchestral de Tunisie, de jeunes talents de l’orchestre symphonique tunisien, ont joué à la perfection des airs connus dont principalement, le célèbre air distinctif du festival de Carthage, du morceau « ainsi parlait Zarathoustra » de Strauss. Un morceau suivi immédiatement, par notre hymne national tunisien. Un hymne joué par plus d’une centaine de musiciens tunisiens et ukrainiens, à l’ouvrage depuis plus de deux mois, dans des répétitions interminables.
Sous la houlette de Vladimir Sheiko, le public a apprécié, en première partie de soirée, des airs de Verdi, de Beethoven, apprécié « Camena durana » ainsi qu’un riche répertoire de la musique classique éternelle.



En 2ème partie, c’est Lotfi Bouchnak, notre grand et talentueux artiste qui a assuré et concrétisé le mix des cultures. En effet, l’artiste a participé à ce spectacle, « train de plaisir » de Strauss, l’arlesiana, avec des poèmes en langue arabe. Mieux encore, Lotfi a présenté au public deux chansons de son répertoire, que lui-même a composé. Deux chansons, qui ont été réarrangé, pour une réadaptation à l’orchestre, par le tunisien Yadh Labben. Lotfi Bouchnak a ainsi présenté au public du festival de Carthage, outre le mix entre les deux cultures musicales, avec deux chansons écrites par Adam Féthi, deux nouvelles chansons, préparées soigneusement pour le spectacle, et production du festival de Carthage. Il s’agit de « Hia Kelma » et « Ya naîim allah ya biledi».



« Le spectacle porte bien son nom, comme l’a affirmé Vladimir Sheiko. Il s’agit d’un hymne à la joie en référence à la pièce de Beethoven mais aussi un message de paix et un beau croisement entre la culture européenne et la sensibilité arabe et méditerranéenne ».

N.F

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