Fidèle à la tradition, le Festival International de Carthage consacre plusieurs soirées à nos enfants avec des spectacles saisissants. Petits et grands ont assisté dans la soirée du dimanche 5 août 2018 à Pinocchio, une comédie musicale mise en scène par Jeanne Deschaux.
La soirée a débuté une heure plus tôt que d’habitude, soit à 21h. Une mesure spécialement prise par l’organisation du Festival pour les enfants, afin de leur permettre de profiter pleinement du show sans courir le risque de s’assoupir.
Pendant une heure est demie, les comédiens et les chorégraphes ont joué et dansé au rythme d’une musique tantôt douce, tantôt bien rythmée. L’oeuvre originale de l’italien Carlo Collodi, écrite en 1881, a été en grande partie respectée, mais bien entendu, adaptée aux besoins du spectacle chorégraphique.
A ce niveau, il s’agit d’un point positif : les acteurs – chorégraphes effectuaient des mouvements bien synchronisés, suivant le rythme d’une musique assez prenante et adaptée à l’ambiance magique et lumineuse créée au sein du théâtre romain. L’interprétation des personnages était elle aussi remarquable, avec des dialogues vifs. On reconnaît bien le petit Pinocchio qui désire ardemment devenir un petit garçon, mais pour cela, il doit être un « bon petit garçon » selon les consignes de sa bonne Fée.
Les effets lumineux étaient à la hauteur des attentes, mis en valeur par cette même musique qui a accompagné le spectacle jusqu’à la fin. Les acteurs, par ailleurs, ont plus d’une fois communiqué avec le public, notamment les petits spectateurs, mais pas assez visiblement, étant donné que l’on sentait un certain manque de réactivité et de vie chez le public.
Une bonne dose d’humour a marqué la comédie musicale de Pinocchio au Festival International de Carthage, ce qui a réussi à arracher des rires et instaurer la bonne humeur parmi les spectateurs, et c’est sans compter les généreuses distributions de bonbons qui ont ravi petits et grands.
Un spectacle, en somme, vivant, rythmé, musical qui nous replonge dans l’ivresse et la magie de l’enfance.
